"La nature est ce que nous léguons aux générations futures ; aurions-nous aimer voir une planète Terre polluée, certainement que non." Albert Enstein
vendredi 26 février 2010
Conséquences écologiques de la consommation de viande
(5)Nous connaissons depuis peu les impacts négatifs que la viande cause dans notre organisme et dans notre santé. Malheureusement les impacts touchent aussi notre environnement qui en est infesté ainsi que notre milieu de vie qui pourrait être à son tour contaminé.
(1)Visant à favoriser une croissance rapide, l’utilisation massive d’aliments enrichis à base de maïs et de soja, caractérise l’élevage industriel. A ce jour, la production de ces aliments occupe plus des trois quarts des terres agricoles mondiales. Et ce, dans le Sud, au détriment des forêts, qui sont mises à nu par abattage ou à feu, générant ainsi des quantités considérables de CO2. L’Observatoire de la consommation durable, précisant : « Comme les cultures fixent moins de CO2 que les forêts, il s’en suit une perte de capacité à capturer le CO2, que ces larges déforestations aggravent l’érosion des sols et la désertification. »Aussi étonnant que cela puisse paraître, le secteur de l’élevage émet ainsi des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalents CO2, s’avèrent plus élevés que ceux produits par les transports, d’après un rapport de la FAO paru en 2006, qui le tient également pour l’un des principaux responsables de la dégradation des terres et des eaux.
(3)Car évidemment l´'ammoniac n'a pas seulement des conséquences néfastes sur les forêts, mais aussi sur l'eau. La sur-fertilisation cause la prolifération excessive d'algues, qui à leur tour absorbent l'oxygène de l'eau. Les élevages intensifs d'animaux, qui sont indépendants du sol, produisent de telles quantités de purin que les eaux souterraines sont sérieusement menacées. Par exemple le lac de Sempach en Suisse, de même que le lac de Baldegg, sont oxygénés artificiellement avec des immenses pompes. Environ 50% de la pollution des eaux en Europe est due aux élevages massifs d'animaux. Les nitrates issus de l'agriculture ont pénétré si profondément dans le sol que certaines marques d'eaux minérales ne répondent plus aux normes de qualité exigées pour l'eau potable. Aux Etats-Unis la part de la pollution des eaux due à l'agriculture est plus importante que celle due aux villes et aux industries réunies!
(1)En ce qui concerne les impacts directs sur l’environnement, ils sont essentiellement dus aux déjections animales, qu’il s’agisse de fumier ou de lisier, ainsi qu’aux émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci sont produits soit par les consommations énergétiques (éclairage, chauffage...) des installations, soit par les animaux eux-mêmes qui, lors de la digestion, produisent du méthane, un gaz à effet de serre 23 fois plus élevé que le CO2 !Quant au fumier et au lisier, ils libèrent de l’hémioxyde d’azote, un gaz qui aurait un impact sur le climat 296 fois supérieur au CO2. Les bovins et, dans une moindre mesure, les porcs , se révèlent donc de fameux producteurs de gaz à effet de serre.
(2)Pour produire un kilo de viande, il serait possible dans un même temps et pour une même surface de sol de cultiver 200 kg de tomates ou 160 kg de pommes de terre..
L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a constaté dans son étude publiée en 2006 que 70% du déboisement de la forêt amazonienne sont attribués à la pâture du bétail et qu’une grande partie des 30% restants est destinée à la confection de nourriture pour animaux. Dans cette même étude, la FAO a noté que 70% des terrains agricoles mondiaux sont dédiés à l’élevage du bétail. En 2004, L’UE a importé 1,5 million de tonne de viande dont plus d’un tiers vient du Brésil.
Les guerres du futur ne seront plus menées pour le pétrole mais pour l’eau. Un ménage moyen n’utilise pour sa boisson qu’entre 2 et 5 litres d’eau potable par jour et entre 100 et 500 litres à d’autres fins (douche, lessive, etc.). Ces chiffres sont négligeables comparés aux 2000 à 5000 litres d’eau nécessaires à la
préparation des aliments d’une famille moyenne. Avec la quantité d´eau nécessaire pour produire un kilo de viande on pourrait se doucher quotidiennement pendant un an.
(4) Une alimentation saine, équilibrée et diversifiée constitue la clé de notre santé. Elle doit être adaptée à nos besoins et à notre métabolisme. Or, notre panier alimentaire est, en général, trop unilatéralement constitué d’hydrates de carbones (sucres), de graisses et de viande. La consommation régulière de viande, importante dans nos pays riches, est un phénomène récent. Mais nous en consommons trop et cet excès déséquilibre le régime alimentaire. Excès de protéines, excès de lipides, et particulièrement d’acides gras saturés, sources du fameux "mauvais cholestérol" : tout cela contribue aux risques d’ennuis cardio-vasculaires, d’obésité, de rhumatismes...
D’autre part, plusieurs études ont montré qu’un rapport existe entre la consommation d’une grande quantité de viande rouge et l’augmentation du nombre de cancers du gros intestin. Une alimentation équilibrée peut non seulement prévenir les risques de cancer de l’estomac et des intestins, mais également diminuer les risques d’autres formes de cancer telles que le cancer du sein, du poumon, de la prostate et de l’utérus
(5)On peut donc conclure que chacun peut choisir librement sont mode d´alimentation mais qu´il faut aceuillir les connaissances nécessaires pour pouvoir en tirer les conséquences (de notre comportement). En ce qui concerne la consommation de viande on ne doit pas éliminer cette consommation si rapidement mais oui peut-être essayer peu à peu d´en réduire la quantité consommée.
(1)Bibliographie :
Nom de l’auteur :Auteurs de la page web
Titre de la page : Contre info.info
Titre du document : L´excès de consommation de viande nuit à l´environnement
Consultation : 24/02/10
Disponible : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1148
(2)Bibliographie :
Nom de l’auteur : Auteurs de la page web
Titre de la page : Vegetarismus.ch
Titre du document : Les conséquences écologiques de la consommation de viande
Consultation : 24/02/10
Disponible : http://www.vegetarismus.ch/info/foeko.htm
(3)Bibliographie :
Nom de l’auteur : Auteur de la page
Titre de la page : Les conséquences écologiques et économiques d'une alimentation basée sur la viande
Titre du document : La pollution des eaux
Consultation : 24/02/10
Disponible : http://www.evolutionquebec.com/site/sante/viande.html
(4)Bibliographie :
Nom de l’auteur : auteur du blog
Titre de la page : Écoconso du conseil à l´action
Titre du document :Viande et environnement
Consultation : 24/02/10
Disponible : http://www.ecoconso.be/spip.php?article286
(5)Conclusion et introduction personelles
Photo disponible sur: http://zingo.typepad.com/photos/uncategorized/elevage_intense_opt.jpg
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le travail est très correct dans l'ensemble
RépondreSupprimerProblèmes de biblio pour cet envoi et de photo pour l'envoi précedent ( Natalia) Des intro à soigner(les 70% de viande de Natalia ne veulent rien dire (70% de proteines animales)
Notes Natalia 15,5
Cristina 17,5